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vendredi 23 mars 2012

Petits extraits

Bonjour ou bonsoir à tous!
Me voici de retour avec quelques petits extraits concernant mon histoire. Je vais vous présenter l'introduction que j'ai fait pour Némésis. Ca fait depuis un moment que je l'ai écrit, mais je l'apprécie toujours autant. D'autres du même type devraient suivre, mais elles seront mises dans les tomes suivants.
Cette introduction est très courte, et si vous ne comprenez pas grand chose (qui parle, où, quand...) c'est tout à fait normal. J'ai voulu faire quelque chose d'énigmatique et en même temps d'intéressant. Peut-être trouverez-vous que cet introduction semble sortie tout droit d'un livre saint, et si c'est le cas, je serai sincèrement ravie.
L'autre extrait que je vais vous présenter est en réalité un petit One-Shot concernant un de mes personnages principaux. Cela fait également depuis un moment que je l'ai écrit, mais comme pour l'introduction, je l'apprécie toujours autant. Lorsque je trouverais le temps, je pense que je ferai d'autres petits OS du même type avec mes autres personnages. A vous de deviner de qui je parle! ;)
Je vous souhaite à tous une bonne lecture, et si vous pouviez me laisser vos avis, ce serait très gentil de votre part. 


Introduction (tome 1)

« Je pars. 

Je vous laisse ce monde. 
Mais détrompez-vous. 
Ce n'est pas un cadeau, mais un poids, que mon cœur ne peut plus supporter. 
Quand ce monde sera mort, et ses habitants disparus, vous viendrez me rejoindre. 
Et alors, vous assisterez à l'évolution du nouveau monde que j'aurais créé. 
Ce sera mon chef-d'œuvre, un trésor, le plus beau de tous. 
Il sera l'idéal que je cherche à créer depuis déjà tant d'années…
Vous me rejoindrez, et contemplerez la beauté de Câlupsia… »

~~~~~

Parelthon


Tu as vu le jour un soir d'été.
Dans sa maison misérable, ta mère, aidée de deux sages-femmes, te donne le jour, et constate avec une joie immense, mêlée à l'épuisement, que tu es une petite fille.
Posée sur la poitrine de ta mère, tu aspires l'air pour la première fois, et pousses ton premier cri, celui qui te fait entrer dans le monde des vivants.
Le battement rapide de ton petit cœur bat à l'unisson avec celui de ta mère, qui te serre contre elle en pleurant de bonheur.
Bienvenue au monde, petite fille.


*  *

Tu as quatre ans, et déjà, des tas de questions se bousculent dans ta petite tête.
Tandis que tu observes ton environnement, tu te demandes pourquoi le ciel est mauve, d'où vient la pluie, comment tu es venue au monde, pourquoi les étoiles brillent la nuit et pas le jour…
Ces questions, tu les poses à ta mère, qui y répond du mieux qu'elle peut pour que tu comprennes.
Le ciel est mauve parce que Gaia en a décidé ainsi.
La pluie tombe des nuages, ce sont les larmes de Gaia.
Gaia t'a crée, comme elle a crée tous les autres êtres vivants de ce monde, voilà pourquoi tu existes.
Les étoiles brillent la nuit, quand Hélios est endormi et n'illumine pas le monde de sa lumière bienfaisante.
Gaia…elle semble être mêlée à tout…
Mais les réponses de ta maman te suffisent. Après tout, c'est une adulte, et les adultes savent tout.


*  *

Tu as cinq ans.
Tu n'as peut-être pas de père, mais tu as ta mère, et cela te suffit.
Même quand les autres enfants se moquent de toi parce que tu n'as pas de papa.
Pourtant, un jour, tu demandes à ta mère si tu as un papa.
Tes grands yeux innocents observent ta mère, qui te sourit avec tristesse.
Bien sûr que tu as un papa, comme tout le monde, seulement, il ne peut pas venir vivre avec vous parce qu'il est très occupé.
Tu baisses les yeux d'un air pensif, puis tu décides d'aller jouer dehors.


*  *

Tu as sept ans, et une surprise t'attend chez toi lorsque tu rentres de l'école.
Dans un coin de l'unique pièce de votre petite maison misérable trône un grand et drôle d'objet que tu n'as encore jamais vu.
Ta mère te regarde en souriant, fière de sa surprise, et toi, tu lui demandes quel est cet objet étrange.
Un piano, apprends-tu, ça sert à jouer de la musique.
Tu ne sais pas comment ta mère a pu se le procurer, mais tu t'en moques : maman a décidé de t'apprendre à en jouer.


*  *
Tu as sept ans, et tu découvres que tu adores jouer du piano.
Ta maman te dit que tu es douée, et une immense fierté, mêlée à une infinie tendresse, brille dans ses yeux lorsqu'elle te regarde pianoter sur les touches d'où s'échappe des notes de musique.
Jamais tu ne t'es senti aussi heureuse.


*  *

Tu as huit ans, et plus tu grandis, plus tu prends conscience de ton monde.
Tu découvres qu'il y a des gens ne sont pas aussi gentils que ta maman ou tes amis avec qui tu joues l'après-midi après l'école.
Tu découvres que ta maman doit travailler dur pour que tu puisses vivre et être heureuse.
Qu'il y a certaines choses que tu ne peux pas avoir parce que vous n'avez pas assez d'objets de valeur à troquer.
Tu découvres également qu'il y a encore tant de choses que tu n'as pas encore vues.
Qu'il y a encore tellement de choses à apprendre…
Toutes tes peines, tes angoisses, tes espoirs, tes bonheurs, tout ça c'est en jouant du piano que tu les exprimes.
Car parfois les mots ne suffisent pas.


*  *
Ta maman est une jolie femme, tu t'en rends pleinement compte lorsque vous vous promenez toutes les deux, et que les hommes regardent ta mère avec une drôle de lueur dans les yeux.
Les pires sont les voleurs et les ivrognes, qui rôdent souvent dans ton quartier.
Tu ne comprends pas vraiment ce que veut dire cette lueur, mais tu sens que c'est mauvais.
Tu te rapproches alors de ta mère, comme pour éviter qu'on lui fasse du mal.
Ta maman te rassure d'un sourire en te caressant les cheveux.
Mais pour la première fois, tu regrettes de ne pas avoir de papa pour vous protéger.


*  *
La Nyx tombe, et il commence à faire froid. Tu n'as pas vu le temps passer car tu t'amusais avec tes amis.
Tu te dépêches de rentrer, pour ne pas inquiéter davantage ta maman.
Mais en arrivant en vue de votre petite maison misérable, tu t'aperçois qu'il se passe quelque chose d'anormal.
Pourquoi y a-t-il autant de gens regroupés autour de votre maison ? Pourquoi affiche-t-il une mine si sombre ?
Ton cœur de petite fille se met à battre à tout rompre, tandis que tu es saisie d'un mauvais pressentiment.
Tu te mets à courir en direction de l'attroupement.
Des gens te voient arriver, et tente de t'empêcher de passer. Mais tu les esquives, et te faufile jusqu'à l'entrée de ta maison.
Tu t'arrêtes brusquement sur le seuil de ta maison.
Tu n'entends plus les personnes qui te disent de ne pas regarder.
Tu ne sens pas les mains qui tentent de t'entraîner à l'écart.
Ton regard est fixé sur l'unique pièce de votre maison misérable.
Les rares meubles que vous avez, table, chaises et lit sont renversés.
Les rares objets de valeur que vous avez ont disparus.
Le piano n'est plus là.
Mais tu n'y prêtes pas vraiment attention, ton regard est fixé sur ta maman qui gît sur le sol, sa robe blanche maculée de sang écarlate et retroussée jusqu'à ses cuisses. Ta maman qui te regarde fixement de ses yeux noisettes sans émotions, vidée de son âme et de sa vie, ses longs cheveux blonds étalés autour de sa tête comme du miel renversé, tandis qu'un mince filet rouge s'écoule au coin de ses lèvres pâles.
Tes jambes cèdent, et tes genoux cognent le sol.
Toutes les lumières du monde s'éteignent autour de toi.


*  *
« Nous avons entendu des cris, mais nous sommes, hélas, arrivés trop tard… »


*  *
« Ce sont sans doute des pilleurs qui ont fait ça. Ils ont profité du jour du Marché, et que Nira soit seule pour… »


*  *
« Qu'allons nous faire de la petite ? »


*  *

Tu as huit ans, et tu te réveilles d'un long cauchemar.
Tu es étonnée de ne pas être chez toi, dans ton lit, à côté de ta maman.
Mais c'est en croisant le regard désolé d'un habitant de ton quartier, chargé de te veiller que les images te reviennent en tête.
Ce n'était pas un cauchemar.
Ton cœur se serre, les larmes te montent aux yeux.
Malgré ton jeune âge, tu sais désormais que plus rien ne sera désormais comme avant.


7 commentaires:

  1. j'arrive un peu tard, mais vu que je voulais bien prendre le temps de tout lire pour te donner un avis, (même si je suis bonne publique 8D) ben j'attendais d'avoir plus de temps libre 8D
    Donc me voila 8D
    Alors, d’abord, le fait que ce soit quelqu'un d'autre qui raconte de cette façon est très intéressante, on comprend malgré tout le point de vue de la petite fille, et c'en est que mieux 8D
    Donc tout ça pour dire que ça donne bien envie d'en savoir plus ton univers, et que c'est un début fort appétissant 8D

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  2. Nyaaah, merci pour ton commentaire! (je commençais sérieusement à désespérer, je ne voyais plus personne x'D).
    Je songe écrire d'autre petit OS avec le même genre de narration. J'aime beaucoup ce type d'écriture d'ailleurs, je trouve que ça te permet de mieux plonger ton lecteur dans ton univers et également dans la psychologie des personnages...

    Bref, encore merci, ça me fait plaisir de savoir que ça te plait! ^O^

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    1. tu as raison, c'est très interessant, oui, on comprend bien l'univers qui se trame autour 8D d'aileur, petite question, ton histoire, c'est plus quel genre? fantasy? sf? autre? *zberf*

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  3. Alors, mon histoire serait un mélange de science-fiction et de fantasy, ce qui donnerait "Science fantasy", un tout nouveau genre. XD

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  4. je te rassure, le science fantasy existe deja XD Marion Zimmer Bradley en est une grande auteure d'ailleur XD j'adore ce qu'elle fait cette nana:la:

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  5. Oui, je m'en doute, mais j'ai appris que ce que c'était que récemment (hélas xD).
    Tiens, je ne connais pas cet auteur...je vais aller jeter un coup d'oeil sur le net. =)
    Merci en tout cas! *hug*

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  6. téhé moi j'ai connu le genre avec cette auteur dans les fin fond de la bibliotheque de mes parents XD
    mais de rien *hug*

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